- bien-aimé
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bien-aimé, ée [ bjɛ̃neme ] adj. et n.1 ♦ Qui est aimé d'une affection particulière, par prédilection. Ma fille bien-aimée. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » ( BIBLE ). — REM. Rare en fonction d'attribut. L'épithète se place le plus souvent après le nom. — Subst. Louis XV, dit le Bien-Aimé.2 ♦ Subst. Personne aimée d'amour. ⇒ amant, amoureux, fiancé; belle, dulcinée, maîtresse. Des bien-aimés. « C'était un de ces moments d'ivresse où tout ce qu'on voit [...] vous parle de la bien-aimée » (Musset).⊗ CONTR. Mal-aimé.bien-aimé, éeadj. et n.d1./d adj. Qui est tendrement aimé.d2./d n. Litt. Personne dont on est amoureux. être avec sa bien-aimée. Des bien-aimés.⇒BIEN-AIMÉ, voir AIMÉ.bien-aimé, ée [bjɛ̃neme] adj. et n.❖1 Qui est aimé d'une affection particulière, par prédilection. || Un fils bien-aimé. || Saint Jean, le disciple bien-aimé. — N. m. || Louis XV, dit le Bien-aimé. || Les bien-aimés, nom donné dans la Bible aux Israélites parce qu'ils sont « les bien-aimés de l'Éternel » et aux chrétiens parce qu'ils sont « les bien-aimés de Dieu ».1 Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toute mon affection.Bible (Segond), Évangile selon saint Matthieu, 3, 17.2 (…) Mon argent bien-aimé (…)Molière, l'Étourdi, II, 5.3 (…) vous êtes pour moi toutes choses, et jamais on n'a été aimée si parfaitement d'une fille bien-aimée que je le suis de vous.Mme de Sévigné, Lettres, 934, 20 sept. 1684.♦ (Avec un n. abstrait). || « J'ai chanté ma joie bien-aimée » (Apollinaire, Alcools, p. 21). || « Mes blessures bien-aimées » (Apollinaire, Alcools, p. 89).2 N. m. et f. Personne aimée d'amour. ⇒ Amant, amoureux, fiancé, maîtresse. || C'est son bien-aimé. || Sa bien-aimée.4 Je vous conjure, ô filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, de lui dire que je languis d'amour.Bible (Sacy), Cantique des Cantiques, V, 8.5 Les vapeurs du vin fermentaient dans mes veines; c'était un de ces moments d'ivresse où tout ce qu'on voit, tout ce qu'on entend, vous parle de la bien-aimée.A. de Musset, la Confession d'un enfant du siècle, 3, p. 24.REM. La graphie bienaimé est archaïque.❖CONTR. Mal-aimé.
Encyclopédie Universelle. 2012.